L’AIRES propose trois mesures qui prennent une nouvelle dimension avec la montée de la précarité étudiante :
- Valoriser l’engagement (ou l’emploi) étudiant dans les Résidences. Certains gestionnaires emploient des étudiants quelques heures par mois pour développer des missions d’animation dans des Résidences Universitaires… Nous proposons de définir un cadre avec les établissements universitaires concernés pour encadrer cette pratique et s’assurer que ces petits jobs au sein des résidences soient en rapport avec la formation de l’étudiant.
- Impliquer le service civique dans l’accompagnement au logement. Les associations gestionnaires, organismes à but non lucratif et donc éligibles pour accueillir des jeunes en service civique, pourrait ainsi proposer des missions et participer à la promotion de l’engagement des jeunes.
- Autoriser et sécuriser le donnant-donnant en Résidence Universitaire. Depuis quelques années, certaines collectivités développent des dispositifs fonctionnant sur le mode du donnant-donnant. Pourquoi cette pratique du donnant-donnant ne se déclinerait-elle pas dans les Résidences Universitaires ? Notre proposition consiste à autoriser un gestionnaire à proposer une réduction du loyer d’un étudiant en échange d’un certain nombre d’heures de bénévolat dans la Résidence Universitaire. Bien entendu, il faut définir précisément le cadre juridique afin de cadrer une pratique innovante.