La raison est simple : l’offre de logements pour étudiants est structurellement insuffisante ; elle ne permet ni d’accompagner la démocratisation de l’enseignement supérieur, ni les nouvelles mobilités que l’on connaît avec le succès d’Erasmus ou celui de l’apprentissage dans le supérieur. Force est de constater que le nombre de constructions ne suit pas la courbe de la démographie et ne permet donc pas de rattraper le retard. Il suffit de rappeler que le nombre d’étudiants internationaux qui ont choisi la France pour étudier dépasse désormais la barre des 400 000. Il s’agit même, selon Campus France de la croissance la plus forte enregistrée depuis plus de 15 ans. Nous considérons qu’il manque au moins 250 000 logements étudiants en France.